About Jean-Bapstiste Hébrard
Associé numéro 1 : Sébastien
L'arrière-grand père avait déjà des ruches. Jusqu'à l'an dernier encore nous utilisions son appareil à désoperculer les cadres de miel... C'est dire que la tradition est vivace. J'ai repris l'entreprise familiale d'apiculture il y a six ans maintenant. Évidemment depuis 1900 nous avons bien modernisé les ruches et la manière de travailler. Surtout qu'il y a eu jusqu'à 350 ruches en exploitation.
J'ai bien vu l'évolution rapide du métier, et les difficultés des abeilles, qu'il a fallu gérer.
De nombreux stages plus tard, l'organisation des ruchers s'est affinée. Aujourd'hui tout est très technique et l'apiculture est en constante refondation.
En 2010, sollicité pour une expertise technique au Bénin, dans le département des Collines, j'ai rencontré Alphonse Worru qui gérait 700 ruches avec une approche nouvelle et efficace: la micro-apiculture.
J'ai donc décidé de transposer en France un modèle qui fonctionne.
Associé numéro 2 : Jean-baptiste
Et pour cela, il faut mettre en place une véritable stratégie d'entreprise innovante et commerciale. C'est là que le profil de l'ancien diplômé d'école de commerce intervient suite à une rencontre inopinée avec l'apiculteur.
Nourri d’expériences de commercial terrain en B to B dans des grands groupes industriels et dans des PME en Île de France, je gardais en moi l'envie et le besoin de monter une entreprise avec un VRAI produit, qui a du sens.
Récemment arrivé en Picardie, cette synergie de compétences qui se présente alors est un déclic et signe le début de l'aventure. Mes réflexes de gestionnaire aux abois, j'étudie le marché du miel et de l'abeille en France.
Que de choses à faire avec un modèle économique innovant et solidaire dans le vent de l'économie participative ! Et voilà deux jeunes papas dynamiques qui ont une idée en tête : développer le cheptel d'abeilles en France et relancer la production de miel au niveau local !
Voici comment....
Description
Tout d'abord, il faut bien comprendre le marché du miel en France actuellement. En 2014, la production de miel était de 10 000 t pour 40 000 t consommées. On en importe donc 30 000 t ainsi que des milliers d'essaims d'abeilles. Il n'y a aucune fatalité à cela.
L'apiculture française a juste besoin de trouver un modèle économique performant pour pallier la demande soutenue de son marché.
Depuis 3 ans, un nouveau système est testé en Picardie : nous replaçons des ruches dans les villes et les villages. Devant le succès de cette nouvelle approche, nous avons décidé de le lancer officiellement et d'en faire notre cœur de métier.
Partout, nous confions à des gens intéressés ruches, abeilles, et petit matériel. Ils deviennent ainsi "happyculteurs acteurs". Tous profils sont concernés : châteaux, campings, monuments historiques, associations, agriculteurs, vergers...
Bien entendu nous dispensons une formation initiale avant de confier les ruches. Tout au long de la saison apicole, nous encadrons, conseillons, intervenons. L'apiculture a vu son degré de technicité augmenter au fil des années, et notre savoir faire technique, notre réactivité, est précieux et indispensable pour nos "happyculteurs".
Notre démarche réside à instaurer un partenariat avec nos "happyculteurs", autour de la ruche, et dont l'objectif est qu'ils soient capables de s'occuper d'un micro rucher et d'y produire leur propre miel.
Notre rôle de prestataire se fait jusque dans la vente du miel produit par les "happyculteurs", qui le commercialisent avec leur propre étiquette et leur prix de vente.
Notre idée est vraiment de mettre en place un réseau de micro apiculteurs qui produisent du miel local, aux saveurs variées de nos campagnes. Là nous sommes en pleine innovation dans une économie participative qui a du sens.
Notre modèle économique est une pratique moderne en apiculture qui allie économie d'entreprise et développement durable. Le fait de produire et vendre du miel localement signifie des circuits courts, donc moins de transport, une haute traçabilité du miel, moins de maladies dans les ruchers.
Ainsi, nous repeuplons la Picardie en abeilles et en miel fait par un petit producteur local.
What will I do with this money?
Nous sommes installés à Bonneuil en Valois où nous avons déjà 130 ruches. Par conséquent les locaux sont équipés de 2 laboratoires où nous procédons à l'extraction du miel, la mise en pot, le travail sur les cadres, la fonte de la cire...
Cette collecte nous permettra de financer l'achat de ruches neuves, d'essaims d'abeilles pour équiper ces ruches, ainsi que de la cire pour mettre sur les cadres de ruches.
Voici comment les montants des fonds vont se ventiler :
Nous avons choisi des modèles de ruches en plastique d'un fournisseur français leader sur ce marché, Nicoplast (voir photo). Cette matière permet de réduire la propagation des maladies au sein de la ruche, l'entretien est plus facile. Les éléments de la ruche (hausses, toit, fonds) se clipsent parfaitement et ne s'altèrent pas avec le temps. Bref, que des avantages.....sauf pour les piverts qui aiment bien perforer les ruches en bois l'hiver...
Nous allons commander 90 ruches à 57 € H.T l'unité soit un montant de 5 130€.
Dans ces ruches, il faudra y placer des essaims d'abeilles bien sûr. Nous avons fait des pré commandes car c'est l'hiver qu'il faut les réserver pour que les essaims soient livrés au printemps.
Il faut savoir que nous allons les dédoubler au printemps, par conséquent nous n'avons besoin de de 50 essaims pour le début.
Ce sont des essaims de 40 000 abeilles avec des reines fécondées et marquées d'une couleur. Dès le mois d'avril, nous les récupérons dans des petites ruchettes, et les plaçons dans leurs ruches chez nos "happyculteurs"......et la saison peut commencer !
Nous avons commandé 45 essaims à 90 euros l'unité, soit un montant de 4 050€.
Dans les ruches, les cadres sont équipés d'un feuille de cire alvéolée. A partir de cette base, les abeilles construisent leurs alvéoles pour y stocker le miel.
Nous allons commander pour 820 € de ces plaques de cire qui iront dans les ruches placées.
How will I repay?
Les ressources financières sont multiples et permettent de diversifier nos entrées d'argent.
Nous ne voulons pas dépendre exclusivement des recettes du miel qui peuvent être variables; même si nous avons mutualisé les risques en répartissant les ruches sur plusieurs sites.
- L'arrivée des premières rentrées se font en avril lors de la vente d'essaims provenant de notre rucher mère à des apiculteurs amateurs et autres. Les ventes se font sur 3 semaines en avril. Un essaim se vend 150 euros. Nous en vendrons 100. La plupart sont déjà pré-vendus.
-Nous faisons de l'élevage de reines, que nous commercialisons, au prix de 25 €.
Il y a les prélèvements sur les kilos de miel produits et vendus de nos "happyculteurs" au long de la saison apicole. Nous estimons que cela fait 60% du CA annuel, estimé à 103 K€.
L'été nous ferons des stages d'une journée pour les particuliers qui souhaitent avoir une approche concrète de l'apiculture. Le coût est de 120 € par personne. Nous avons déjà des inscriptions. Il y a deux ans d'attente dans les autres centres de stage apicole.
Nous avons des charges fixes très faibles (pas de loyer)
Notre expert-comptable estime que ce prêt correspond à 4% de notre CA mensuel. Il sera donc facilement remboursable.
Does my project have an impact on the community?
Cette démarche de réintroduire des ruches est unique en France et présente de réelles perspectives de développement. Le marché est porteur, la demande soutenue, et la croissance ne sera pas freinée par des frais de structures lourds.
C'est pourquoi nous envisageons une embauche dès l'année prochaine avec un ouvrier apicole à temps plein. Et d'ici 2 à 5 ans, la croissance étant exponentielle, nous serons en mesure de créer localement 3 à 6 emplois, tous qualifiés : ouvrier apicole, cadre responsable réseau, assistant(e) administratif...
Nous mettons en place des circuits courts. La production et la distribution sont locales, du producteur au consommateur avec en plus des miels aux parfums différents. La notion de proximité est très forte pour ce produit. En outre, nous projetons de développer par la suite, les autres produits de la ruche tels que la propolis, le pollen, la gelée royale...
Le capital santé de ces produits est très important. Le miel, le pollen sont connus pour leurs vertus bienfaitrices. Le miel produit sera de qualité et vendu à des prix intéressants.
Les abeilles ont également un rôle de pollinisation très important, ce qui est très positif pour les acteurs du secteur agricole de notre région.
Nous voulons aussi transmettre des savoir faire, connaissances en impliquant les gens, et aux travers des stages apicoles. L'apiculture étant plus technique qu'avant, nous fournissons ce degré de technicité afin de réduire la mortalité.
Notre objectif est d'arriver à repeupler notre région de bourdonnements quand arrive le printemps. Et que chacun participe activement à la sauvegarde des abeilles !
Une ruche est dotée d'une organisation quasi parfaite. C'est une véritable usine où des milliers d’êtres vivants s'affairent en travaillant en équipe, avec une excellente répartition des tâches, et dont le fruit du travail est visible constamment. Le tout sans désordre et avec une efficacité implacable...c'est un modèle d'humilité permanente pour l'apiculteur et l'humanité.
phillipe leber
Réponse rapide : leber.p@yahoo.com
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